
Voici un article que je prépare depuis longtemps. Un article plus long qu’à l’accoutumée, mais c’est le moins que je puisse faire pour essayer de cerner ce personnage atypique. Au départ, comme souvent, une légende familiale, l’épouse de cet oncle aurait été une martyre en Indochine, sans que personne ne puisse me dire son identité, de quoi aiguiser ma curiosité…
Cet article est aussi la vitrine de la richesse et de la chance que nous avons en France de bénéficier de services d’Archives compétents et variés.
Enfin, mettons de côté notre jugement contemporain de l’Histoire du colonialisme pour appréhender la vie de Charles, un français élevé dans une Société fière de son empire colonial qui n’a pas senti venir le désir d’émancipation des peuples indigènes. Autre temps, autre mœurs…
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Charles François Joseph COTTAREL nait le 27 février 1884 à Allex (Drôme). Son père, Charles, est employé comme cocher chez la baronne du village, depuis qu’il a quitté son village de Loisieux en Savoie dans les années 1875-1880.
Il y épouse Mélina LESTRAT, une jeune femme du village voisin d’Eurre, lingère, également au service de la baronne. Ensemble ils auront deux enfants : Charles en 1884 et Jeanne, née en 1886.
Charles père décède à 41 ans en 1890. Après ce décès prématuré et avec deux jeunes enfants à charge (6 et 4 ans), Mélina reste encore quelques temps auprès de la baronne en tant que lingère puis fait venir de Savoie Nizier COTTAREL, neveu de son défunt époux, pour reprendre la place de cocher laissée vacante (Mon AAGP).
Le miraculé de Lourdes

A 17 ans, en 1901, Charles est atteint de la tuberculose. Sa mère, très croyante, comprenant que son fils est condamné, décide en dernier recours de l’emmener à Lourdes, muni d’un certificat médical du médecin d’Eurre. Charles, Mélina et Jeanne arrivent en la cité miraculeuse le 3 juin 1901. Les Annales de Lourdes relatent les faits :
Carrière militaire

D’abord dispensé de service militaire en 1904 par le bureau de Montélimar car fils unique de veuve, Charles intègre le 52e régiment d’infanterie d’octobre 1905 à septembre 1906.
Sa fiche matricule nous donne quelques renseignements physiques : blond, les yeux bleus, mesurant 1m77, il a une cicatrice à la joue gauche et sous le cou.
Charles s’engage ensuite pour 5 ans en octobre 1906 pour le 3e régiment d’Artillerie Coloniale et met les pieds pour la première fois en Cochinchine en octobre 1907.
Il passe premier canonnier servant en décembre 1910 et se réengage pour 5 ans. Il devient brigadier en juin 1912 et intègre le 5e RAC en décembre de la même année. Sa mère Mélina décède à cette période, le 17 aout à Allex. Il passe à nouveau au 3e RAC en septembre 1913.
La Première Guerre Mondiale
Charles est toujours en Cochinchine lorsqu’éclate la première guerre mondiale. Lors de ce conflit, le 3e Régiment d’artillerie coloniale combat « morcelé ». Une partie, le IIe groupe, a combattu dans l’Armée d’Orient. L’autre partie, dont dépend Charles, est envoyé sur le front Nord-Nord Est.
Après 3 ans sur le Front sans blessures, il est gazé le 19 mars 1918 dans le secteur du Mont Sans Nom (Marne). Charles est envoyé en convalescence pour 1 mois puis retrouve son régiment et le Front sur le même secteur. Il obtient le grade de maréchal des logis le 1er juillet. Gazé de nouveau le 15 aout, il sera de retour aux combats le 2 novembre 1918 et restera mobilisé jusqu’au 15 mars 1919.
Le Parcours de Charles durant la Première Guerre Mondiale reste flou. N’ayant pas connaissance de sa batterie, il m’est impossible de connaitre ses positions. En effet, le site Mémoire des Hommes regroupe pour le 3e RAC, les journaux de marche incomplets de 9 groupes, 156 batteries ainsi que de nombreuses sections de munitions. Seules quelques brides de son parcours sont racontées au fil de ses lettres.
Retour en Cochinchine 1919-1927

Charles prend le bateau avec son régiment pour rejoindre la Cochinchine le 18 avril 1919 avec le 5e RAC. Il restera dans ce régiment jusqu’au 5 novembre 1920, date à laquelle il retrouve la vie civile.
Là-bas, il rencontre N’GUYEN Thi Van, issue de l’élite annamite, fille d’un indigène lettré, interprète de caractères chinois pour l’administration française en 1920.
Depuis 1921, Charles exerce la profession d’inspecteur de Messageries Fluviales de Cochinchine, et ce jusqu’en 1926. Créée en juin 1881 par Jules Rueff après l’échec d’un projet ferroviaire devant relier la Cochinchine au Cambodge, l’entreprise devient la plus puissante d’Indochine grâce à sa flotte de bateaux à vapeurs de rivières adaptés à la navigation des voies secondaires du Mékong.

Les mariages mixtes ne sont pas bien vus, ni par les occidentaux, ni par les indigènes. Malgré tout, ils se marient civilement le 15 juin 1921 en l’inspection de My Tho.
Thi Van passe ensuite 3 mois cloitrée en l’Institut Sainte Enfance de Saïgon afin d’y apprendre les premières notions du catholicisme. Elle choisit de franciser ses prénoms, Jeanne Marie Joséphine et épouse religieusement Charles le 2 novembre 1921 en la cathédrale de Saïgon.
Charles réside très vraisemblablement à Allex chez sa mère avec son épouse à la fin de son contrat, durant quelques mois de mai 1927 à mai 1928. C’est à cette époque que des liens forts se tissent avec ses petits cousins dont Jean, mon arrière-grand-père, notamment lors du décès de Nizier, père de ce dernier et cousin de Charles, en 1927. Il embarque ensuite pour Saïgon et ne reviendra en métropole que vingt ans plus tard.
mai 1928-1947
De retour en Cochinchine, Charles et sa femme vivent durant deux décennies une vie de colons agréable. Ils possèdent une concession de 100 hectares de caoutchouc à Bung Binh (50 km de Saïgon) qu’il a obtenu a un prix préférentiel au titre d’ancien combattant, comme de nombreux européens.
Impliqué dans la vie sociale de Saïgon. Charles reçoit une récompense honorifique de la Mutualité pour services rendus en tant que secrétaire trésorier de la société de secours mutuels des médaillés militaires à Saïgon – Journal officiel de la république française, loi et décrets du 3 aout 1936. En 1947, dans une enquête de moralité versée à son dossier, le gendarme Marcel FUSIL précise que « d’après les renseignements recueillis près des autorités et des voisins de Saïgon, il jouit de l’estime de la population, et est bien considéré. ».
Le couple n’aura pas d’enfants.

De son côté, Jeanne, la sœur de Charles, en France, prend l’habit de religieuse au Monastère de la Visitation de Tarascon (31 août 1934).
Déjà de constitution pulmonaire fragile, les différentes intoxications aux gaz reçues durant les combats de la Première Guerre Mondiale affaiblissent Charles. Sa santé décline. Dès 1925, une commission de réforme lui attribue une petite pension pour « bronchite chronique consécutive à l’inhalation de gaz ». De commission en commissions (1925, 1927, 1929), le taux de pension augmente pour atteindre 100% en 1931. Verdict : « Pension définitive d’invalidité à 100% 6e degré pour tuberculose pulmonaire consécutive à une intoxication par gaz de combat« . Condamné au repos, alité, les médecins ne lui laissent que peu d’espoir. C’est à ce moment que toute la combativité de Charles se réveille. Il a bien reçu une médaille militaire en décembre 1929 pour ses états de service mais l’injustice est trop grande. Pourquoi avoir été « miraculé » à Lourdes pour finir ainsi ? Charles veut une reconnaissance de l’État Français pour ses souffrances, autre que pécuniaire. Il multiplie les courriers et souhaite recevoir la Légion d’Honneur.
« Condamné à mort par 4 docteurs successivement fin 31 – civils ou militaires – j’ai moins que quiconque le droit de compter sur demain et le pouvoir d’attendre, et parceque je ne voudrais pas quitter d’ici – ou quitter ce monde- sans les avoir eus en main, j’ose espérer que le chancelier comprendra ce qu’a d’émouvant, voire de tragique, ma situation et m’accordera la Priorité d’envoi de tout cela. Du fond de l’Âme, Merci cher compatriote et ami. » 2.09.1932
Le 13 aout 1932, le Général Vallier, après avoir fait prendre les armes à la garnison de Saïgon, remet les insignes de Chevalier de la Légion d’Honneur à Charles.


Cette reconnaissance de la Nation apaise quelques peu Charles. Le couple acquiert une propriété au Cap St Jacques en 1934, renommée la « Villa Jeanne ».
Pendant des décennies, Le Cap St Jacques était le point de passage obligé de tout voyageur se rendant en Indochine par bateau. Située à l’extrémité d’une petite péninsule, à 125 km au Sud Est de Saïgon, la ville doit son nom aux navigateurs portugais qui passèrent le long de cette côte au XVe siècle. La Cap est une station balnéaire et un centre militaire important. Au bord de la mer, les paysages ressemblent aux rivages méditerranéens. Les occidentaux se font construire des manoirs de type Art Déco, comme en témoigne la Villa Blanche, édifiée en 1898 pour le gouverneur Paul Doumer (président de la république de mai 1931 à mai 1932).

La Seconde Guerre Mondiale

Au déclenchement de la Seconde Guerre Mondiale, en 1939, Charles a 55 ans. Comme le reste de l’Indochine, le territoire de la Cochinchine est occupé par l’Armée du Japon. Fin juillet 1941, quatre cuirassés et douze croiseurs nippons apparaissent au large du Cap St Jacques. Les troupes débarquent le 30 juillet 1941. Ils soumettent les troupes françaises d’Indochine mais laissent en place l’administration coloniale et le gouverneur général DECOUX nommé par le gouvernement de Vichy. Cinq ans plus tard, repoussés par la contre-offensive américaine, les japonais craignent que les troupes françaises ne tentent de les chasser d’Indochine. Ainsi, le 9 mars 1945, les japonais attaquent les garnisons françaises. 2650 soldats français sont tués, 3000 sont fait prisonniers et rejoignent des camps comme celui de Hoa-Binh. Parmi les 19 000 civils français, 3000 sont aussi internés. Les autres sont astreints à résidence forcée sous la menace de la Kempeitai (police politique impériale nippone). Ainsi Jeanne et Charles sont retenus prisonniers à leur domicile, sans possibilités de soins malgré la fièvre tenace qui clou Charles au lit du 9 mars au 5 avril 1945. Séparés brutalement le 6 avril 1945, ils se doutent bien que c’est la dernière fois qu’ils se voient. Charles est envoyé dans un camp à Saïgon. Il a 60 ans.
En aout 1945, au moment d’annoncer la capitulation, les japonais acceptent les revendications du gouvernement indépendantiste vietnamien à savoir le rattachement de la Cochinchine au reste du Vietnam. Hô Chi Minh prend le pouvoir au cours de la Révolution d’Aout. Le 25, il proclame à Saïgon un Comité à majorité communiste, présenté comme l’autorité légitime en Cochinchine. L’Indochine vit à l’automne 1945 une situation chaotique : le pouvoir Viet Minh est bien moins assuré en Cochinchine qu’au Tonkin et au Nord de l’Annam. Les groupes nationalistes s’agitent. Des français sont assassinés à Saïgon durant tout le mois de septembre, notamment durant la nuit du 24 au 25 septembre, où près de 300 personnes sont massacrées dans la cité Hérault, habitée par des fonctionnaires
Ce même jour, les Viêt Minh incarcèrent Jeanne au Cap, puis à Logdien et enfin à Baria, durant 3 mois. Son crime ? « Avoir trahi sa race, s’être faite volontairement chrétienne et française« . Puis l’ayant faite revenir au Cap, à la fin novembre, ils la décapitent sans autre forme de procès et jettent ses restes dans les marais de Ti Wan. Selon plusieurs témoignages et grâce à l’enquête de la commandante Torrès, ses derniers mots auraient été « Vous me couperez la tête mais jamais vous ne me séparerez de Cottarel. Vous verrez quand les français seront ici !«
Débarqués en octobre 1945 et commandées par le Général Leclerc, les troupes françaises repoussent difficilement les Viêt Minhs et ont dû mal à reprendre l’Administration en main, faute d’hommes et de moyens.
Il est difficile de retracer le parcours de Charles durant cette période. « Emprisonné un mois par les japonais du 9 mars au 5 avril 1945, puis relégué à Saïgon en vue des camps de concentration, souffert le martyr à Saïgon du 6 avril 45 au 7 février 48 » Impossible de connaitre dans quelles conditions et quand Charles a appris le décès de son épouse. À sa libération Charles se retrouve démunit, « une épave … » selon ses propres mots.
Sinistré total, devenu une épave, par les pillages des Viêt Minh, je ne puis pas même élever une stèle commémorative en la Mémoire de cette femme, que j’ai aimée de toutes les fibres de mon être, depuis 25 ans, et qui a emporté mon âme avec elle, au point que si je n’avais pas eu une sœur religieuse (…) et mes parents bien aimés qui dorment au cimetière de mon village natal (…), chrétiens sincères naguère, je me serais suicidé au véronal. Je ne puis pas rendre ce dernier devoir à mon épouse (et vous savez l’importance d’un tombeau pour les Amanites, bouddhistes ou chrétiens, eux qui honorent les âmes errantes de corps laissés sans sépulture … – C’est pourquoi les Viêt Minh, en jetant ma femme à l’eau au Cap après lui avoir tranché la tête en haine de la France, ont été cruels au delà de toute expression, vu leurs valeurs millénaires…) septembre 1947
Nous retrouvons Charles en 1946 dans un hôtel de Saïgon, n’ayant que sa retraite de sous-officier et sa pension de blessé de guerre comme revenus. Interdit d’accès sur ses terres, il est ulcéré lorsque l’État vietnamien lui en réclame les taxes foncières. De nouveau, il souhaite la reconnaissance de l’État Français.
Se sachant condamné, à bout de forces, Charles refuse d’être rapatrié avant d’avoir entre ses mains l’insigne d’Officier de la Légion d’honneur. Dès réception, il embarque sur le navire hôpital le Chantilly le 7 février 1948 en tant que rapatrié sanitaire. Charles arrive à Marseille le 4 mars, 20 ans après avoir quitté la métropole.

Rapatriement et fin de vie
D’esprit combattif, Charles n’aura de cesse de vouloir faire reconnaitre que sa femme est « Morte pour la France », en écrivant à maintes reprises à M. Vaucelle, secrétaire général de l’office colonial du combattant à Saïgon, titre qu’elle obtiendra après de nombreuses enquêtes et contre-enquêtes en septembre 1947. Son nom est inscrit sur le mémorial indochinois de Valence.

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Sa sœur Jeanne étant cloitrée au monastère de Tarascon (elle y décédera en 1954), Charles s’installe à Malaucène, au pied du Mont Ventoux, au printemps 1948 où vit sa plus proche famille, son petit cousin Jean (mon AGP).
Charles aura toujours pour rêve de retourner à Saïgon.
(…) Je suis domicilié en Cochinchine, propriétaire d’un terrain et d’une maison (en ruines mais n’importe), je ne suis que résident ici. Je fais le rêve de revoir la « Cochinchine ». 2 février 1951
(…) je ne suis que de passage en France, car je retournerai à Saïgon. 3 juillet 1951
Sa vie à Malaucène est difficile. La plupart du temps alité à domicile, Charles ne s’intègre pas à sa nouvelle vie et a beaucoup de ressentiment envers les français de métropole, surtout les fonctionnaires qui n’ont que faire d’un sinistré d’Indochine. Les relations sont tendues avec le secrétaire général du Comité des Anciens Combattants d’Avignon, M. Corsico Vilanova, qui le menace ouvertement: « Un autre préfet avait fait enfermer à vie à l’asile des fous du Vaucluse un autre rouspéteur ». Charles s’en plaint dans un courrier du 3 juin 1951 à M. Mialin, directeur de cabinet et commissaire de la République du Sud Vietnam.
Charles se bat alors pour recevoir l’insigne des Parents des morts pour la France, médaille qu’il reçoit des mains du maire de Malaucène le 16 juin 1951 après bien des courriers à l’Administration.

« Ma (nouvelle ndlr) femme souffrait trop de me voir tant souffrir de cette … incompréhension (par euphémisme) métropolitain en égard aux « Morts pour la France » de l’Indochine. J’ai reçu le samedi 16 juin dernier l’Insigne des Parents des morts pour la France, grâce à vous, à votre chef Mr le Délégué, à Mr Mialin et le Général Chauson.
A tous Merci! Culte du souvenir.
Alité sur mon grabat depuis 7 mois passés, j’ignore le laps de temps qui me reste encore à passer sur terre, il est vraisemblable que ce sera bref. Que la pensée d’avoir adouci l’amertume au cœur d’un français, vous soit une noble et agréable satisfaction! Cordial respect – Cottarel

Charles se remarie et redeviendra veuf par deux fois puis vit en concubinage avec son infirmière, près de laquelle il sera inhumé. Mes grandes tantes se souviennent de lui comme d’un homme alité et diminué dans les années 1955-1960. Elles se rappellent toutefois de sa voix de baryton, qu’il utilisait pour chanter … fait étrange pour un homme atteint aux poumons. Il décède à Malaucène le 28 novembre 1960, à l’âge de 76 ans.
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En résumé quel parcours ! Miraculé de Lourdes, Grand invalide de Guerre, trois fois veuf, chevalier puis officier de la Légion d’Honneur, Charles méritait bien un tel hommage. Difficile de cerner cet homme. À la lecture de ses lettres, Charles apparait comme un homme meurtri, à la fois fidèle à la Nation française, de par sa carrière militaire, mais se sentant la victime abandonnée de celle-ci, ayant mené une lutte pour la reconnaissance de ses sacrifices et de ses souffrances, comme bien des hommes de sa génération, face aux lenteurs administratives, au peu d’intérêt et d’empressement que peuvent porter parfois (souvent) les élites dirigeantes aux hommes qu’ils gouvernent.
Un parcours hors du commun à bien des égards, un homme passionné et passionnant, qui aura mené tous les combats de sa vie de front. Un homme dont le nom mérite de sortir de l’oubli, Charles COTTAREL, ce combattant de la Vie…

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Cet article est amené à évoluer, l’enquête étant toujours ouverte sur certaines zones d’ombre de la vie de Charles
Titres, Distinctions et Insignes reçues par Charles COTTAREL:
- Médaillé militaire – 1er décembre 1929
- Chevalier de la Légion d’Honneur – 2 janvier 1932
- Officier de la Légion d’Honneur – 25 janvier 1948
- Insigne et Brevet des Parents des Morts pour la France remise le 16 juin 1951 par le maire de Malaucène.
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Remerciements:
Merci au Service Historique de la Défense pour m’avoir communiqué le dossier de Jeanne, au service des archives de Lourdes et à la mairie de Malaucène.
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Pour en savoir plus:
- Journaux de marche du 3e RAC
Bonjour et toutes mes félicitations pour ce témoignage émouvant ! Charles et Jeanne
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