Mieux vaut tard que jamais…

contexte: Claude François Louis ROUBAUD, marchand de pianos à Paris, originaire de Beaumes de Venise (Vaucluse), veuf de ses deux précédentes noces, épouse à l’âge de 71 ans Marie Louise CANONGE de 27 ans sa cadette, originaire du Vaucluse également, le 9 juin 1876. Par ce mariage, il reconnait leur long concubinage et leur fils Marius naît 20 ans plus tôt à Paris. 

Archives de Paris 8e arr, V4E 3413 p.30/31
Le neuf juin mil huit cent soixante seize, nous, Maire du huitième arrondissement de Paris, officier de l’État Civil, vu le certificat ci annexé du sieur Reymond, Docteur en médecine de la Faculté de Paris, en date du quatre de ce mois, constatant l’impossibilité absolue où se trouve, pour cause de maladie, le sieur Claude François Louis Roubaud, marchand de pianos, demeurant à Paris, rue du faubourg Saint Honoré 119, de se transporter à l’hôtel de la mairie pour faire prononcer son mariage avec demoiselle Marie Louise Canonge, sans profession, demeurant rue et numéro susdits, nous nous sommes transportés au domicile commun des futurs époux, où, étant, nous avons trouvé le sieur Claude François Louis Roubaud, alité dans une chambre éclairée par une seule fenêtre, à l’exposition du midi, sise au deuxième étage et donnant sur la cour, avons les portes étant ouvertes, prononcé le dit mariage et dressé l’acte dont la teneur suit: (…)

La signature de Claude est émouvante, tremblante. Il décède peu de temps après, le 22 juillet 1876.

Marie Louise se remariera en 1879 à Apt (Vaucluse) avec Elzéar PEYSSON, un militaire en retraite.

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